Mama mia, here i go again?

YES !!!

Mama-poster1

pour le moment, laissons le groupe et son « Mamma mia » se remplir les poches dans leur musée, laissons Genesis et sa MAMA percutante et occupons-nous de l’autre MAMA, celle de 2013.

Il y a bien longtemps que je ne regarde plus de film d’horreur, depuis la fin des années 80 en fait. On avait tout vu, des plus effrayants aux plus drôles, des plus originaux aux plus sanglants, alors à quoi bon? Ha si, j’oubliais les films Coréens et Japonais qui sont pour la plupart originaux et véritablement effrayants. Mais le doux nom de MAMA ne peut qu’éveiller la curiosité, non?

Tout a commencé avec un mini court-métrage…

Ce ne sont pas les mêmes actrices, et c’est tant mieux, par contre la scène est présente dans le film, mais elle est modifiée. Donc, passons également sur ce mini-film…

Et intéressons-nous à son adaptation en long-métrage.

Un bon film d’horreur se doit de poser l’ambiance dans les trois premières minutes du film, et là, la séquence d’introduction du film a de quoi vous scotcher!

Après une petite séquence sonore assez flippante, un père s’enfuie avec ses deux filles sans que nous n’en sachions la raison (même si nous le savons quand même), et finit par avoir un accident de voiture qui les emmènent directement près d’une très jolie cabane, dans laquelle aucun d’entre vous n’entrerait, même sous la contrainte. Le père ayant décidé de mettre fin à la vie de ses filles, des évènements vont arriver.

les retrouvailles
les retrouvailles

L’histoire reprend donc cinq ans plus tard. L’oncle n’a jamais cessé de rechercher ses nièces, et un beau jour, après une séquence vraiment mémorable, deux chasseurs mettent la main sur les fillettes.

Il y a juste un petit problème…

les sauver, ou être sauvé??
les sauver, ou être sauvé??

Trois fois rien, rassurez-vous… gloup!!

Le tonton et sa copine décident quand même de les adopter, ainsi qu’un « PSY », et sans oublier une vieille tante qui n’a pas dit son dernier mot.

Autant de monde, pour ces deux fillettes, risque d’être un peu brouillon, et la vérité, c’est que le film va tout simplement se concentrer sur la relation entre les deux fillettes et la copine. Bon, en vérité Mama n’est jamais oubliée…

Annabel (Jessica Chastain) et la plus petite des fillettes, Lilly (Isabelle Nélisse)
Annabel (Jessica Chastain) et la plus petite des fillettes, Lilly (Isabelle Nélisse)

C’est là que cela devient vraiment intéressant.

Annabel n’a pas du tout le courage d’affronter son tout nouveau rôle de mère, et Lilly et Victoria ont déjà une Mama…..

Lilly (Isabelle Nélisse) et Victoria (Mégan Charpentier). Mama?
Lilly (Isabelle Nélisse) et Victoria (Mégan Charpentier). Mama?

Vous détestez les films d’horreur? Alors regardez Mama, car pour ma part, j’ai vu une œuvre visuelle vraiment réussie, et surtout c’est bourré de poésie.

Vous aurez quand même peur de temps en temps, mais je n’ai pas l’impression que c’est le sujet central du film. La relation des deux sœurs est tellement complexe, leurs décisions d’accepter Annabel comme mère, le choix qu’elles doivent faire par rapport à Mama absorbent absolument tout le reste du scénario. L’enquête du Psy, on s’en fout, le Tonton, on s’en fout, la tante, encore plus, bien qu’elle soit superbement détestable.

Coté réalisation, comme dans tous les films d’horreur, il y a du bon et du moins bon, mais l’ambiance, la pâte du film et les effets sonores sont des plus réussis et suffisent à eux seuls. C’est Andres Muschietti qui a produit, écrit et réalisé ce film Hispano-Canadien. Pour un premier film, BRAVO.

Un film de Andres Muschietti.
Un film de Andres Muschietti.

Alors comme d’habitude, pas question de vous « spoiler » quoi que ce soit, je ne peux que vous conseiller de vous réserver 1h40 de votre temps, de mettre la piste sonore sur VO, car les fillettes ont un cachet vocal des plus surprenant par moment, et que Lilly a une façon de dire « NON’ tout a fait glaçante…

Maintenant que nous savons que Lilly, Victoria et Annabel sont exceptionnelles dans ce film, qu’en est-il de Mama? Qui est Mama? D’où vient Mama? Mama existe-t-elle? Mama fait-elle peur?

Des questions, des questions, des questions… Mama est importante, mais comme je vous l’ai dit, c’est les relations entres les sœurs, Annabel et Mama qui sont primordiales. La peur? c’est le réalisateur qui la diffuse à son rythme. Il y a de vrais surprises concernant les filles, moi-même je suis parti sur une fausse piste, et c’est tant mieux.

En tout cas, j’ai passé une bonne soirée, et je pense pouvoir affirmer qu’il s’agit d’un film « Familial » réservé aux adultes qui ne comprennent pas les relations entre une mère et ses enfants…. Et quand je dis ça, je ne dis rien dans le but de vous tromper……………………………..ou pas…!!!

elle est pas "mimi" Lilly?
elle est pas « mimi » Lilly?

« cromimi »!!

best ofcoup de coeurreservé a un public averti

domdom2006

 

5 commentaires

  1. silence-action

    Peut-être que ma critique reflétait mal mon appréciation du film, car au fond, je suis assez d’accord avec toi, je suis surtout gêné par les effets numériques dont il aurait pu se passer ou utiliser avec plus de subtilités. Un réalisateur qui confirmera tout (ou non) à son prochain long métrage !

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  2. newdomdom2006

    Tu as aussi raison sur les 10 dernières minutes, mais même là, j’y ai vu de la poésie. Ok, de la petite poésie, mais assez pour oublier cette maladroitesse. Peut-être qu’au cinéma c’était plus gênant? C’est plus le retour de l’oncle qui m’a saoulé. Attendons donc sa seconde réalisation comme tu dis, et à bientôt…

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    1. silence-action

      Petit ou grand écran, j’ai la même appréciation des effets numériques – je trouve seulement qu’au cinéma, la 3D permet de cacher ou du mois de diminuer l’impact de mauvais effets. Je veux pas me placer en réactionnaire mais je pense que le recours aux effets numériques est devenu trop systématique, même quand les moyens ne sont pas suffisants pour les rendre convaincants.

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  3. newdomdom2006

    Tu prêche un convaincu, un fan du cinéma des années 80, du système D, de Jim Henson, des premières équipes de l’ILM (peintres sur verre, maquettistes, etc). Je refuse ce gadget de 3D qui a servi à sous-tirer des « masses de pognons » aux gérants de salles, et a officialiser un prix inadmissible pour y accéder. Vivement la 4d et les odeurs dans des salles compatibles… Avatar (le remake) à seulement 34€ la séance (et un petit sus d’assurance de 9€ +3€ parce que tu ne feras pas partie du club exceptionnel « SENZ4D Facebook »…). Trêve de prémonition.
    Délire ou bon sens?

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